De la rigueur dans la tenue des guides
La tenue de base à une main
- Les guides ne doivent JAMAIS glisser des doigts : il faut utiliser des manipulations réglementaires pour allonger ou raccourcir les guides.
- Pour employer le fouet, la main droite ne garde pas la guide en main : elle la confie, en position de base une main, à la main gauche.
- Pour employer la mécanique (frein voiture ancienne) : même protocole que pour l'utilisation du fouet.
- Pour saluer ou faire des signes en circulation routière : même protocole que pour l'utilisation du fouet.
- Le pouce et l'index ne participent JAMAIS à la tenue des guides. Seuls, les trois derniers doigts sont refermés.Pour éviter que les guides glissent, il faut un poignet fort.
- Le pouce et l'index forment une pince libre : disponibles pour saisir le fouet dans un attelage à 1 ou en paire.
Il est donc indispensable de savoir ranger ses guides rapidement et efficacement en position de base 1 main, et de savoir mener correctement dans cette position. Pourquoi ?
- Le pouce et l'index doivent être libre pour le fouet en attelage à 1 et en paire
- Pour remplir ensuite le rôle bien défini qui est le leur dans la formation et la tenues de pelotons en attelage à 4 et en Tandem.
- Et d'une façon générale, parce que cette ouverture supprime toute raideur des muscles de l'avant-bras et permet une action moelleuse des mains.
En effet, l'objectif est que la main du meneur doit calme, sensible, attentive, qu'elle arrête de gigoter, de taquiner les guides, d'être en agitation permanente.
Monter en voiture : importance des petits gestes
Avant de monter en voiture, le meneur prend ses guides.
- Il doit toujours avoir trois points d’appui au moment de monter (et descendre) de la voiture.
- Le coéquipier est à la tête en sécurité, mais le meneur doit quand même pouvoir maitriser son attelage.
- La tenue des guides pendant l’action de monter en voiture doit correspondre à une tenue de guides existantes dans le menage.
La tenue de guides au moment de monter en voiture est donc la tenue de base à une main.
- Dégager les guides de la croupière, en tenue de base à deux mains
- Se positionner à côté de la voiture
- Ranger les guides dans la main gauche en tenue de base à une main
- Ajuster la longueur des guides pour que les guides soient tendues quand la main gauche prend son point d’appui.
- Monter en conservant toujours trois points d’appui
- Une fois assis, libérer la main gauche de sa prise sur la voiture
- Laisser les guides filer pour positionner la main devant soi pour mener
De cette façon, le meneur est à tout moment capable de maitriser son cheval (arrêter, tourner) si celui-ci prend le départ ou que le coéquipier ne gère pas.
Il n’y a pas de manipulations superflues, le meneur est efficace tout de suite. Une fois assis, il saisit le fouet avec sa main droite libre, et peut directement contrôler son équipage grâce au menage à une main.
Mauvaise tenue de guides
Cette tenue, les deux guides à pleine main, n’est pas une tenue de guides existantes pour mener un cheval. Le meneur est incapable de différencier la guide droite de la guide gauche :
- Cette tenue est inefficace pour conduire
- Elle est également inappropriée pour freiner / retenir le cheval
Pourquoi ?
Le meneur monte à gauche de la voiture et s’assoit à droite.
Lorsque sa main passe de gauche à droite par rapport au cheval, l’ajustage des guides se dérèglent. La guide gauche devient plus tendue que la droite.
Comme le meneur ne peut pas différencier les deux guides dans sa main (séparation de deux doigts), il ne peut laisser glisser plus une guide que l’autre et ne peut réajuster ses guides.
Le cheval plie la tête à gauche, et se déséquilibre plus ou moins sur l’épaule droite.
Certains chevaux prennent cette incurvation comme le signal de départ.
Une fois assis, le meneur a donc besoin de ses deux mains pour commencer par séparer les guides, et les ranger correctement pour les réajuster. En cas de problèmes, il perd du temps inutilement et n’a toujours pas pris son fouet.
Pendant ce temps, il aura pourtant déplacé deux fois la tête du cheval. Les chevaux en cours d’apprentissage de l’immobilité dans les départs auront beaucoup de mal à comprendre ce que l’on attend d’eux dans ces conditions.
Bibliographie :