L'attelage Pédagogique

Galop 7

La Tendinite

Le tendon est un organe fibreux qui relie un muscle à un os. La force transmise par les tendons, grace à leur étirement, permet la locomotion. Quand la traction est terminée, leur élasticité les fait revenir à leur état initial. Les muscles réduisent cette traction, mais lorsqu'ils sont fatigués, la tension augmente dans les fibres constituant les tendons. Ceux-ci se distendent anormalement, dépassent leur limite d'élasticité, ne peuvent plus reprendre leurs formes initiales, et parfois se rompent.

Tendinite

Inflammation du tendon ou des insertions dont la cicatrisation provoque un épaississement de celui-ci.
Cette inflammation est due à :

Les régions les plus exposées sont :

On observe les signes cliniques de douleur, chaleur et gonflement.

Le tendon subit une déformation qui peut prendres diverses formes :

Le tendon est affaibli surtout dans les 5/7 jours suivants l'accident, car l'inflammation est aiguë. Elle peut durer 2 semaines.

La carrière d'un cheval atteint de tendinite n'est pas forcément terminée. Le traitement et la réparation des structures conditionnent la récupération fonctionnelle et la résistance à des chocs ultérieurs.

tendinite

Prophylaxie

Il faut à TOUT PRIX éviter de se mettre dans les conditions extrêmes de compétition tous les jours d'entrainement : si l'entrainement sollicite trop les tendons, trop de vitesse, trop de virages, trop de terrain inégaux, les tendons sont déstabilisés et ne peuvent se renforcer.

Anomalies d'Allures

  • sol glissant faisant déraper le pied ferré vers l'arrière
  • sol profond (boue, sable, neige) dans lequel le pied s'enfonce sans vraiment trouver d'appui
  • ferrure
  • appui irrégulier

Mauvaises conformations

  • long jointé
  • droit jointé

Pied déséquilibré

  • pied à pince longue
  • pied à talon bas

Activités à riques

  • jumping
  • équitation de travail (virages serrés)
  • polo
  • raids, descente, montée, grand galop

Ancienne méthode : Les feux

Feux

Inflammation volontaire de tendons dont l'efficacité n'est pas prouvée. Ce traitement est très douloureux pour le cheval.

Feux liquides ou vésicatoires

Pâte orangeâtre que l'on applique directement sur le membre du cheval et dont les propriétés brulent la peau. Cet effet favorise malheureusement l'adhérence du péritendon et retarde la guérison.

Feux à pointe ou en raies

Cautérisation externe provoquant une hyper-inflammation pour favoriser la vascularisation. Mais elle provoque du tissu cicatriciel cutané et sous-cutané et ne semblent avoir aucun effet sur les tendons.

Bibliographie :