Apprendre
à reconnaitre les tentatives d'adaptation du pied et enlever
l'excès de corne qu'il ne peut pas user lui-même. Le
parage est subjectif parce que chaque pied est différent, il ne
peut s'appuyer sur des angles, des dimensions, des traits, des mesures,
des dessins sur les pieds. Un cheval droit jointé n'a pas le
même angle qu'un cheval long jointé. Il faut rechercher le
meilleur pied qui soit pour chaque cas, et non pas la ressemblance
à un modèle. (Ressemblez vous aux mannequins des
magazines ?)
Un fer, une hipposandale, un
perfect hoof wear,
peuvent masquer de très sérieuses erreurs de jugement.
Méfiez-vous des pareurs qui vous harcèlent avec
l'utilisation des hipposandales et la pose des PHW.
Largo a eu les PHW, mais bon, elles n'ont tenu qu'entre 3 et 10 jours !!!
Avant les PHW, le parage n'avait pas permis de lui redonner des aplombs
corrects, et avait causé à nouveau une boiterie
prononcée.
Après la pose des PHW, une semaine après le parage, les
aplombs s'améliorent, ainsi que les allures, le cheval devient
insensible sur tous les sols.
Le pareur insistera maintes fois pour une nouvelle pose, que je refuse. La qualité du parage est donc "mise à nu".
La bande de sole, d'environ 2.5 cm, le long de la paroi, d'une barre
à l'autre, le long de la ligne blanche, est une zone importante
que nous devons parer le moins possible car elle sert de guide. Toute
méthode de parage qui enlève de façon
routinière la sole dure et calleuse de cette zone est un
obstacle entre le cheval et sa santé. Raper la sole en pince est
certainement l'erreur la plus courante et la plus grave. Parer
seulement la paroi qui dépasse de la vraie sole et
s'arrêter lorsqu'elle dépasse de 1.5mm de la sole.
Parage d'octobre 2008, novembre
2008 et de février 2009 : avant chaque parage, le cheval marche
d'un pas délié, sans boiter.
Après chacun des parages, le cheval ne sait plus comment marcher, et ne donne plus ses pieds les jours suivants.
Parer la sole en talon et en quartier, si cela vous semble
nécessaire, c'est que vous interprétez mal la situation.
La concavité doit être construite, pas creusée. La
perte de la bonne sole est enregistrée par le pied comme une
usure excessive ou comme une blessure, et va stimuler une repousse
rapide, tout l'inverse de ce que l'on veut, surtout en talon.
Le même pied avant, pendant
et après le Parage Strasser : toute la sole est modelée
à la renette. Les conséquences sont plus explicites sur
cette page : Largo
douleur, boiterie, attaque par ses congénères, pas
d'amélioration du pied mais au contraire séparation de la
paroi avec fourmilière, amaigrissement...
Quand
la pince est longue, il y a des forces qui s'exercent par dessous,
créant une séparation de la paroi et de l'os du pied,
avec déchirure de la lamina (ligne blanche et chaire feuillettée)
. Il se passe exactement la même chose avec les évasements
qui ne sont pas traités. La longueur excessive est une
priorité car c'est la faiblesse du pied.
Pince trop longue aux
antérieurs, évasements non traités aux
postérieurs, avec pour conséquence : déviation des
aplombs, séparation de la paroi, fourmilières...
Les
quartiers ne doivent pas toucher le sol. Cette arche se trouve dans la
sole, il suffit de la suivre. Si le quartier est à la même
hauteur que le reste de la paroi, les forces exercées à
cet endroit engendre un pied qui se contracte (Les talons se
resserrent, visibles par l'orientation des barres)
Lors des derniers parages
(novembre et fevrier), les mesures entre les talons montrent qu'ils se
resserrent. La méthode ne présente aucun résultat,
en plus de la douleur.
La remise en état des
pieds du cheval ne doit pas passer par la douleur, car l'aspect le plus
important de cette remise en état chez le cheval est le
mouvement.
Lire aussi :
Le
Perfect Hoof Wear
La
triste expérience de Largo
Groupe sur les
mauvais pareurs
Le mémoire de
Maxence Bloch