Le travail aux longues
rênes est une discipline qui exige de l'homme une bonne condition
physique, voire un entrainement approprié.
Ce travail requiert à la fois du dynamisme, du rythme, mais
aussi de la concentration et du calme. Le piéton doit être
capable de présenter le bon comportement au bon moment, à
chaque instant, ce qui nécessite en plus d'arriver à
anticiper et à s'adapter.
Le travail aux longues rênes sur le cercle peut être
pratiqué par des personnes en plus ou moins bonne condition
physique, mais le travail derrière, ne serait-ce qu'au pas,
devient un vrai problème pour les personnes sédentaires,
en surpoid ou agées.
La
bonne condition physique est à différencier de la
bonne santé
: une pression artérielle, un électrocardiogramme, les
tests de laboratoire (sang, cholesterol) dans les normes
définies sont le signe d'une bonne santé, ce qui ne
signifie par que l'homme est en bonne condition physique dont les
observables sont : le bien être, la résistance à la
maladie, l'enthousiasme, l'efficacité motrice,
l'efficacité du système circulatoire, la force et
l'endurance musculaire, la posture adéquate, la
résistance au stress, le comportement positif face à
l'urgence, l'esthétique corporelle, et la capacité de se
relâcher.
L'endurance aérobie permet la qualité et
l'efficacité du système de transport de l'O2 :
l'alimentation, le tabac et la régularité d'une
activité l'influence.
La posture permet à l'homme de disposer ses différents
membres, facilite l'éxécution des mouvements, ainsi que
leur efficacité et permet de diminuer le risque de blessure.
L'endurance anaérobie permet de supporter longtemps un effort intense à très intense.
Lorsque le poucentage de graisse augmente dans le corps, lorsque
l'homme vieillit, les capacités fonctionnelles diminuent :
risques de troubles cardiaques et circulatoires, diabète,
trouble de la posture.
Les conséquences aux longues rênes :
- Sur le travail en cercle, les personnes qui ne sont pas en condition plysique s'essouflent.
- Elles se retrouvent en retard par rapport à leur monture,
éprouvant des difficultés à marcher vite, elles
courrent, ce qui dégrade la qualité du travail avec le
cheval.
- Ce retard les amène également à se retrouver en
traction sur la bouche du cheval, ne pouvant le suivre, elles se font
tirer par ce qu'elles tiennent dans les mains et qui est relié
à la bouche.
- Ces défauts se retrouvent accentués dans le travail
derrière, même à l'allure du pas : la tension est
alors constante dans les mains et supérieure au contact moelleux
idéal. Ou alors, les personnes laissent filer les rênes
aléatoirement ce qui n'autorise aucun travail précis.
Les capacités :
Celui qui veut faire des longues rênes doit être capable de :
- marcher à très grandes enjambées (amplitude)
- pendant un temps relativement long (endurance anaérobie)
- sans s'essouffler car il doit continuer de donner des ordres vocaux (endurance aérobie)
- en étant prêt à chaque instant à
s'arrêter, repartir, faire un pas à droite, à
gauche, sans perdre le rythme (vivacité)
- en suivant la bouche et non pas en se laissant emmener par elle (sentiment et tact).
Le piéton peut à chaque marche de sa vie quotidienne
s'entrainer à marcher "long" puis "vite". Sans cela, il portera
atteinte à l'intégrité physique, donc mental de
son cheval aux longues rênes et fera du mauvais travail.
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