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Objectifs du GALOP 3 Préparer le cheval/poney pour le longer. Présenter un cheval/poney à la longe, au
pas et au trot, en se situant et s’équilibrant par rapport à lui. Au
niveau Galop 3, on ne demande pas à
l’élève de savoir travailler le cheval/poney.
Celui-ci devra donc être un
cheval d’école, déjà formé et calme
à la longe, souvent déjà détendu par le
moniteur. Il s’agit donc surtout de découvrir, rechercher
et perfectionner la
place qui est celle du longeur. Le matériel Il faut toujours protéger les membres du
cheval avec guêtres et cloches La
longe : elle peut être en coton ou en nylon. La bonne
longe est plate de 2 à 4 centimètres de large et d’environ de 10 m de long,
elle possède un mousqueton à un bout Où
fixer la longe : -
au licol : avec un cheval sage et déjà bien éduqué. C’est la méthode la moins
sévère. -
au caveçon : avec un jeune cheval non débourré ou un cheval difficile, cette méthode protège la bouche -
au mors du filet : à condition de bien doser l’action de sa main. La longe peut
être accrochée de plusieurs manières, en fonction du cheval et des méthodes de
votre enseignant. Le
surfaix : Il est souvent nécessaire d’utiliser un
surfaix, surtout si on désire adapter un enrênement quelconque. La partie
reposant sur le dos doit être bien rembourrée de façon à ne pas blesser, et le
surfaix doit être bien sanglé. L’enrênement à choisir selon le travail et le cheval. Son
ajustage doit être rectifié au cours du travail. La
chambrière est le prolongement de votre bras, elle doit être
équilibrée afin d’éviter les crampes dans la main. On la garde parfois devant
soi mais le plus souvent en arrière, le bout long sortant par le petit doigt et
incliné vers le sol, pour ne pas effrayer le cheval ; il suffit d’une rotation
du poignet vers la croupe pour donner l’impulsion ; le cheval ayant un très
large angle de vision voit très bien le geste. L’embouchure :
licol, caveçon, mors en caoutchouc, mors de travail TECHNIQUE
LIEU : Le travail à
la longe élémentaire doit être effectué dans un endroit clos et de taille
réduite. PLACE DU LONGEUR : La place du longeur est très importante et est une des choses les plus difficiles à trouver au début. Le cheval doit exécuter un cercle autour du longeur (et non le contraire), et le longeur doit pivoter au centre autour de son pied intérieur, c’est à dire, autour de son pied gauche à main gauche, et de son pied droit à main droite. Maintenir cette
place-pivot n’est pas une chose facile à réaliser mais on peut essayer de se
rapprocher de cet idéal. Dans la réalité, le longeur fait un petit cercle, il se tient à la hauteur du passage de sangle ou du surfaix pour ne pas freiner l’impulsion et avance en même temps que le cheval. Suivre les instructions
et prendre la position réglementaire (position n°1, épaules parallèles au
cheval, bras au corps) mène à la raideur, alors même que le longeur doit garder
un contact permanent et égal avec le cheval et que pour cela il lui faut du
liant pour prendre, rendre, suivre, ajuster… La plupart du temps, cette rigidité sur la position amène à des déplacements hasardeux : le longeur marche en croisant ses jambes ou même à reculons (position n°2) et finit parfois par se faire longer par le cheval. Pour corriger ce défaut, il suffit simplement de se tourner du côté du déplacement du cheval, en somme, de regarder tous les deux dans la même direction, position tout à fait naturelle lors d’une ligne droite pour déplacer le cercle (Position n°3). De cette façon, il est également possible et facile de garder la chambrière derrière soi sans risquer de gêner le mouvement en avant comme dans la position n°2. La séance ne devra
jamais dépasser les 35 minutes. Le travail correct à la
longe présente beaucoup plus de difficultés qu’on ne le pense généralement. Au delà de l’utilisation
de sa propre place pour influencer le cheval, l’emploi de la voix et de la
chambrière exigent beaucoup de savoir-faire, d’attention et de compréhension
pour le caractère du cheval. QUALITÉS : Le
cheval tend sa longe et adapte l’attitude de son encolure. Il est ainsi dans
une bonne orientation à chaque allure demandée. La réponse aux ordres est
précise et l’exécution dans le calme, sur des transitions de plus en plus
importantes et rapprochées avec des aides discrètes. Le travail avec un
maître d ‘école ne doit pas vous faire dire : « Ce n’est pas
intéressant » « il fait tout, tout seul » « c’est
trop facile »… etc. Profitez du travail avec un cheval d’école pour
vous constituer une panoplie de références sur le travail juste. Vous aurez
besoin de ces références pour ensuite travailler des chevaux non mis à la
longe. voir aussi : Comment partir sur le cercle Longer au Galop 4 Longer au Galop 6 Bibliographie : article complet et explications supplémentaires dans : ![]() |