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En
attelage , le cheval doit être capable de transformer calmement, immédiatement et de bonne grâce,
différents sons prononcés par le meneur en actions précises. Initiation du cheval : La
première étape fondamentale est d’éduquer le cheval aux ordres parlés : le
vocal. Elle
conditionne la suite du dressage. Lors
de l’apprentissage, le longeur utilise ses propres déplacements et une
chambrière pour influencer les déplacements du cheval. La
demande vocale doit toujours précéder l’action visuelle ou physique. Pour
que les ordres soient compréhensibles, il est conseillé d’utiliser des mots
bi-syllabiques. Pour
bien communiquer avec le cheval il faut : · l’impliquer
en l’interpellant par le vocable bi-syllabique sous lequel il se reconnaît · commander une
action sur un ordre bi-syllabique. L’apprentissage
d’une nouvelle action doit s’accompagner de l’acquisition du vocable
correspondant. L’intonation
joue également un grand rôle dans la compréhension du cheval. Elle n’est pas la
même pour passer à une allure supérieure, inférieure, réprimander, féliciter,
calmer…etc. Patience,
calme, rigueur sont des qualités absolument indispensables au dresseur. Moyens :
Travail à pied en général (longe, longues rênes, liberté …) qui est
également un moyen fantastique de développer l’entente et la confiance entre
l’homme et le cheval. ERREURS : Oublier d’appeler son cheval avant de lui donner un ordre : Il y a de grands avantages à faire
précéder l’ordre par le nom du cheval : cela évite un démarrage
intempestif lorsque plusieurs voitures se côtoient, permet de différencier les
interventions vocales dans un attelage multiple, prépare le cheval à recevoir
l’ordre dans de bonnes conditions d’attention. Utiliser le nom du cheval à la place d’un ordre : L’usage
de son nom doit le rendre attentif, jamais plus. Il ne doit pas remplacer
l’ordre d’une transition montante ou encore celui d’une réprimande. Le cheval anticipe l’ordre sur appel de son
nom : Il ne faut en aucun cas tolérer que le
cheval vole la transition au simple appel de son nom. Cette attitude
est dangereuse, le cheval n’étant pas capable de deviner juste à chaque fois. Crier : L’ouïe
d’un équidé est supérieure à celle de l’homme. Aucun de nous n’échappe aux mauvaises habitudes
telles que : - répétition inutile d’un ordre - emploi de 2 termes pour une même action - emploi d’1 seul mot pour deux actions différentes - mauvaise intonation - … etc. Il est donc très utile de se faire écouter
régulièrement par des oreilles étrangères compétentes et d’accepter toute
critique constructive. Le vocal des chevaux attelés –
quelques exemples
Choisissez
le vôtre en différenciant nettement les
mots-ordres pour faciliter la compréhension du cheval. 1. Ordres montants sur
un ton montant toujours précédés du nom du cheval Partir au Pas Marchez ! Accélérer l'allure Allonge ! Faire un demi-tour Tourne droite ! Tourne gauche ! Trotter Trottez ! Galoper Galop ! Reculer
Recule
! 2. Ordres
descendants... Ralentir quelle que soit
l'allure Doucement... O-ooh... Revenir au Pas O-ooh... Pas... Arrêter
O-ooh... Là ! 3. Félicitations... et
Réprimandes !! Bien... Oui... Non !! Lire aussi : Bibliographie : « Atteler son cheval en toute sécurité » de JF RIGNY ![]() |